En parlant avec lui, je me faisais la remarque qu’on pourrait en dire de même de la philosophie : « La philosophie est morte. » La philosophie dénuée de spiritualité me semble périmée et inutile : les concepts complexes qui prétendent décrire la vie n’ont pas d’impact positif sur le quotidien des gens s’ils ne sont pas accompagnés d’une véritable c

La souffrance n’est rien d’autre que l’addiction au plaisir et la résistance à la douleur. Si la vie vient changer notre conditionnement et que l’on apprend à accepter la douleur, à comprendre qu’elle fait partie de l’existence, à décider de ne plus assimiler le bonheur au plaisir, mais au calme intérieur, à la non-agitation, alors on se donne l’op

Comme l’explique Tolle, le terme « péché », en araméen, signifie « rater la cible » et n’est donc chargé d’aucune connotation moralisatrice ou culpabilisante. Pécher, selon Jésus, c’est manquer l’objectif : c’est passer à côté du but de la vie, qui est d’honorer le divin en autrui et en soi-même, de s’aimer soi et d’aimer l’autre. Alors pourquoi l’

J’ai d’ailleurs lu l’an passé un ouvrage génial, The Way of the Superior Man12, de David Deida. L’auteur y évoque le rapport problématique de l’homme au sexe : quand il voit une belle femme, un homme ne pense en général qu’à « l’avoir », à la posséder, à lui faire l’amour. Or, selon Deida, pour son propre bien-être, l’homme évolué doit apprendre à

La religion apporte peu d’enseignement et donc de développement quand la pratique du rite prend le pas sur le message sous-jacent ; quand cette pratique dispense de travailler sur soi. C’est justement l’inverse que j’ai aimé chez Goenka : la quasi-absence de rite. Une pratique simple, dont l’objectif nous était clairement expliqué dès le départ : f

On peut tous s’entraîner à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Je sais que cette affirmation est d’une banalité ahurissante, pourtant, c’est l’une des vérités les plus puissantes de la science du bonheur, et ce n’est pas pour rien qu’on la retrouve aussi bien dans l’enseignement des sagesses ancestrales que dans les études scienti

Nos profs nous la proposent après un exercice classique de développement personnel où, répartis en groupe de deux personnes, on doit se regarder dans les yeux, l’un posant la question fatidique « Who are you ? », et l’autre répondant tout ce qui lui passe par la tête, sans jamais s’arrêter, pendant une dizaine de minutes : « Un homme, le fils de ma

Il y a un truc qui m’a marqué dans ce livre : l’idée que le sexe est à la base de l’exploration ancestrale des techniques de méditation. Que l’état dit de « samadhi », ou de « no mind », pour reprendre la formule d’Osho, aurait été expérimenté pour la première fois par l’homme pendant les quelques secondes que dure l’orgasme. Que le but de la médit

Le philosophe Sénèque aurait dit que la chance n’est que la rencontre de l’opportunité et de la préparation.