Israël et ses paradoxes: idées reçues sur Israël

Or, la violence est un risque. La direction palestinienne l’a ignoré, pensant sans doute qu’elle ferait une bouchée de pain d’un peuple qui venait d’être décimé par millions. À cet égard, peut-être que la Shoah a induit en erreur le leadership palestinien sur les capacités de résistance des Juifs de Palestine, mais on ne dispose guère à ce jour de

cette fin, il faut rassurer plutôt que blâmer, réformer plutôt que révolutionner, viser des objectifs de proximité plutôt que commencer par la fin, rapprocher plutôt que provoquer,

Elle constitue l’engagement solennel pris par l’État d’Israël envers la diaspora, cinq ans après la Shoah, de fournir à tout juif en détresse une planche de salut physique, un refuge

C’est le cas de l’Allemagne et de la Finlande : les minorités allemandes et finnoises qui résident dans des régions limitrophes à leur territoire respectif peuvent à tout instant demander à se faire rapatrier en Allemagne et en Finlande et se faire délivrer la nationalité correspondante (Rubinstein

Dans cette perspective apologétique,

Comme l’observait le poète hébraïque Haïm Gouri, un peuple ne peut être dit colonisateur lorsqu’en fouillant le sous-sol dont il est censé être l’occupant surgissent des traces et vestiges multiples de son antique présence. C’est sans doute à cela que tient l’impossibilité israélienne à penser le sionisme comme colonialisme : colonialiste de par le

La ligne de partage est politique, et pas seulement démographique : il ne saurait y avoir d’apartheid là où il y a suffrage universel. Il peut toujours y avoir inégalité sociale, hégémonie culturelle et discrimination économique, mais il n’y a pas d’apartheid tant que le droit de vote est

Or, plus qu’elle ne relève de la Shoah, la création de l’État d’Israël résulte avant tout de la décolonisation : pour qu’il y ait plan de partage et État juif, il fallut préalablement la décision britannique de

Au nom de ce passé de persécution dont la Shoah est le point culminant, injonction est faite à tous les juifs et, à plus forte raison, à l’État d’Israël, d’assurer la survie du peuple juif. C’est le 614e commandement, comme l’a formulé avec solennité le philosophe Emil Fackenheim. Il s’ajoute aux 613 que compte le judaïsme. Ce n’est pas Dieu qui l’