Anne Pasek a nommé ce type de négationnisme le « vitalisme carbone » et identifié ses 7 croyances clés : 1) le CO2 est toxique seulement à de hauts niveaux artificiels qui ne pourront jamais être atteints dans l’atmosphère et ne peut donc pas être considéré comme un polluant ; 2) il est essentiel à la photosynthèse et donc bénéfique pour les végéta

Baudet a saisi toutes les occasions de s’acharner sur la « folie climatique » : réduire les émissions n’est pas seulement cher et inutile, c’est un moyen de dissimuler un projet de régulation socialiste. Lors des élections de mars 2019, le FVD a obtenu 15 % des votes, ce qui l’a propulsé au rang de premier parti des Pays-Bas. Commentant cette victo

Sous la menace des mesures d’atténuation des effets du changement climatique, les intérêts en jeu sont d’ordres différents pour le capital fossile primitif. Il se trouve face à une crise existentielle dans la mesure où la prévention d’interférences anthropogéniques dangereuses avec le climat requiert en définitive sa disparition. Cependant, pour le

Cependant, s’agissant de l’extrême droite, un autre objet de culte se superpose à ces institutions : celui d’une nation ethniquement définie, alimentée par les énergies fossiles.

Tel est le b.a.-ba inversé de ce qu’on appelle souvent le « climatoscepticisme ». Certains auteurs ont fait remarquer à raison qu’on ne devrait pas utiliser le terme de « scepticisme » : il suggère en effet que ses partisans sont animés par la vertu d’une rationalité qui les pousse à se montrer sceptiques vis-à-vis de toutes les affirmations qui ém

C’est dans ce contexte de multiplication des signes avant-coureurs des difficultés à venir que le GIEC fut établi en 1988, que l’ONU commença à préparer une réponse concertée et que la conscience du problème se répandit au sein de ce qui était toujours communément appelé « le monde libre ». Il n’y avait donc pas de temps à perdre. En 1989, plusieur

Au fondement de cette doctrine se trouve un mode spécifique d’accumulation du capital qui domine depuis le début du XIXe siècle : la création de profits à travers l’extraction et la combustion des énergies fossiles. Tel un feu qui ne s’éteint jamais, le capital se développe en puisant et brûlant du charbon, du pétrole et du gaz. Une fois les profit

Karl Marx observait que l’accumulation du capital, pour s’enclencher, nécessite la concentration du capital d’une part, et le rassemblement de travailleurs qui ne possèdent que leur force de travail d’autre part ; il nomma ce processus « accumulation primitive ». Nous pouvons parler de manière analogue d’accumulation primitive du capital fossile41.

Dans une motion au Bundestag de juin 2018, l’AFD s’appliquait à réviser complètement le savoir climatologique acquis : le CO2 est en fait un « gaz de vie » trop peu répandu et aucune trace de réchauffement anthropogénique n’a pu être démontrée par les recherches empiriques. « La problématique climatique n’existe donc pas16