De mon canapé à la course la plus dure du monde (Biographies - Autobiographies) (French Edition)
Grégoire Chevignardamazon.com
De mon canapé à la course la plus dure du monde (Biographies - Autobiographies) (French Edition)
Mieux vaut prendre le départ avec quelques réserves corporelles de bonnes graisses déjà métabolisées qu’avec, dans son sac à dos, l’équivalent énergétique à ingurgiter et à métaboliser pendant la course, équivalent qui pèserait beaucoup plus lourd. Mais comme tous les coureurs d’endurance le savent, l’entraînement n’est pas de nature à permettre la
... See moreÀ croire qu’on se dépense plus pendant ses loisirs qu’en allant travailler, que la hiérarchie de l’historique panem et circenses2 a été inversée, l’énergie consacrée aux loisirs étant devenue plus importante que celle dédiée à la recherche de notre subsistance.
J’ai déjà évoqué pourquoi, à mon avis, un coureur ne devrait pas avoir à se justifier, en tout cas pas plus que quelqu’un qui regarde la télévision aussi longtemps que le coureur arpente bitume et chemins. Mon intention était de persuader que courir est une activité de loisir comme une autre, voire même plus saine que d’autres, mais que la société
... See moreBon élève et avide lecteur, j’acquiers donc la bible de l’ultra-trail, ces courses de plus de 80 km en milieu naturel avec un dénivelé conséquent : Ultra-trail : plaisir, performance et santé, de Guillaume Millet.
De plus, pour parvenir à vélo à la même dépense énergétique qu’en course à pied il faut passer environ deux fois plus de temps sur la selle qu’en courant. L’efficacité horaire de l’entraînement est donc diminuée d’autant.
À noter toutefois que le sport tend à échanger les graisses contre du muscle. Or, le muscle est plus dense, donc plus lourd, que les graisses. C’est plus sain, mais ce n’est pas plus léger.
Impossible de résister à l’augmentation des doses de kilomètres et donc, on finit par courir un marathon. Et là, déception. Malgré la boulimie de kilomètres, pas tous bien assimilés, on s’aperçoit que, noyé au milieu du peloton, on est au mieux très moyen. Moyen parce que courir un marathon est devenu une pratique courante, de plus en plus populair
... See moreBien entendu, les règles de base du marathon sont les suivantes : – courir à la vitesse pour laquelle on s’est entraîné est impératif : c’est la vitesse pour laquelle le corps sait optimiser le rendement énergétique ; plus vite ou moins vite et c’est l’épuisement assuré ; – chaque seconde gagnée au début de la course en courant plus vite que sa vit
... See moreCe matin, séance prévue d’environ trois heures, sac au dos, avec pour objectif de courir lentement afin que le corps s’habitue à la vitesse spécifique de course et règle les automatismes pour minimiser la dépense énergétique de chaque foulée. Objectif 7 km/h donc, ce qui devrait donner 5,5 km/h dans le sable : c’est la vitesse moyenne du peloton su
... See more