Antoine
@antoine
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Politics and economics and How to get better at trading
Le danger, c’est ce qui peut nous faire du mal (comme tomber d’une falaise ou perdre son argent), tandis que le risque combine ce danger avec la probabilité que ça arrive vraiment : traverser la rue est dangereux, mais le risque est faible parce qu’on se fait rarement écraser. Confondre les deux mène à de mauvaises décisions : une société qui a peur de tout (comme interdire les sorties scolaires après un accident rare) refuse les opportunités qui en valent la peine et finit paralysée, alors qu’il faudrait accepter les dangers quand leur probabilité est faible et éviter seulement les vrais risques élevés
«C'est ainsi qu'il faudrait voir, disais-je sans cesse, tandis que j'abaissais les yeux sur mon pantalon, ou jetais un regard sur les livres brillants comme des joyaux, sur les pieds de mon fauteuil infiniment plus que van-goghien. C'est ainsi qu'il faudrait voir ce que sont réellement les choses. » Et pourtant, il y avait des réserves à faire. Car
... See moreAnalyse de drogue anonyme et gratuite
Suzuki Roshi disait: «Il n'y a pas, à proprement parler, de personne éveillée ; il y a seulement une activité éveillée. » Si quelqu'un revendique l'éveil, ce n'est pas l'éveil. Au contraire, poursuivait-il, « ce dont nous parlons, c'est de l'éveil de chaque instant, un éveil après l'autre ».
— Apres l’extase, la lessive
Lorsque nous comparons un chemin linéaire ascendant avec une spirale évolutive, nous découvrons deux conceptions assez différentes de l'accomplissement spirituel. Le chemin linéaire véhicule la vision idéaliste d'un être humain parfait, un Bouddha, un saint ou un sage. Dans cette perspective, toute avidité, colère, peur, jugement, tromperie, ego personnel et désir sont déracinés à jamais, complètement éliminés. Ne demeure qu'un être humain absolument immuable, rayonnant et pur qui n'expérimente jamais la moindre difficulté ; un sage illuminé qui suit seulement le tao ou la volonté de Dieu, jamais la sienne. Si tel est notre idéal, nous devons cependant reconnaître que des êtres semblables sont extrêmement rares ou n'existent peut-être même pas de nos jours sur cette terre.
L'approche plus circulaire de l'éveil nous présente la libération comme un déplacement d'identité. De ce point de vue également, nous nous éveillons à notre vraie nature et demeurons dans la liberté éternelle de l'esprit. Nous savons que notre véritable réalité est au-delà du corps et de l'esprit et que, pourtant, puisque nous vivons à l'intérieur de ce corps et de cet esprit limités, les schémas ordinaires de la vie vont continuer.
Chez les prophètes juifs, chrétiens, musulmans, parmi les anciens des peuples du monde, les êtres éveillés sont des personnages complexes, alliant sainteté et imperfection du genre humain. Il y a pourtant une différence : les vieilles difficultés ne sont plus saisies mais abordées d'une manière plus détendue, sans nuisances.
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Que nous adhérions à un idéal parfait ou à une liberté au sein de notre humanité, l'éveil est un mystère auquel chaque tradition, chaque étudiant doit s'attaquer. La résolution de ce mystère trouvera sa réponse finale dans le cœur. C'est là que les opposés peuvent être appréhendés, compris, réconciliés. Seul le cœur peut contenir à la fois notre perfection et notre humanité.
Au bout du compte, délaissant toute carte et toute attente, nous devons tourner nos cœurs vers l'amour et l'attention, advienne que pourra. Animés par ce cœur éveillé, nous devenons tous des bodhisattvas, des serviteurs du divin. Nous resituons toute prétention à un niveau d'éveil dans le vœu de nous éveiller à chaque instant avec tous les êtres. C'est le chemin de la patience, de la compassion, de la sagesse et de la géné-rosité; le chemin de la volonté de vivre dans la réalité du présent. Ici seulement, nous pouvons obtenir la libération et le repos, dans une éternelle perfection.
Le pouvoir de l’état tient dans la saisie coercitive et parasitaire de cette production, drainant les fruits de la société au profit de dirigeants non productifs (en réalité, anti-productifs). Alors que le pouvoir social est envers la nature, le pouvoir de l'État est le pouvoir sur l'homme. Au cours de l'histoire, les forces productives et
... See moreLe plus grand danger pour l'État est la critique intellectuelle indépendante; il n'y a pas de meilleur moyen d'étouffer cette critique que de s'attaquer à toute voix isolée, à quiconque soulève de nouveaux doutes, comme violateur profane de la sagesse de ses ancêtres. Une autre force idéologique puissante consiste à dévaloriser l'individu et à
... See moreL'utilisation croissante du jargon scientifique a permis aux intellectuels étatiques de tisser des apologies obscurantistes du régime étatique qui à une époque plus simple n'auraient suscité que dérision chez la population. Un voleur justifiant son vol en se disant vraiment aider ses victimes, donnant par ses dépenses un élan au petit commerce,
... See moreAussi longtemps que le déprimé est convaincu qu'il est mal dans sa peau en raison des traumatismes subis récemment, sa douleur non seulement restera intacte, mais ira en grandissant. En revanche, dès qu'il commencera à se poser la question du sens de ce qu'il subit ici et maintenant en rapport avec la culpabilité de l'enfant intérieur coupable, il
... See moreD'une façon générale, tout pan de vie qui n'a pas été suffisamment pris en compte, nourri et vécu laissera un vide, un blanc, une tombe où la dépression viendra se nidifier et prendre racine. Ensuite, elle croîtra dans l'ombre et le silence jusqu’au jour ou elle parviendra à faire vaciller le système tout entier sur ses fondations.
C'est d'ailleurs
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